Digestif

Articles sur le système digestif: dysbiose, ballonnements, constipation, diarrhée, intestin irritable, douleurs, crampes d’estomac, rgo, hypochlorhydrie… Je vous explique le fonctionnement du système digestif ainsi que les différents troubles de santé. J’y associe mes connaissances naturopathiques pour y remédier, bien qu’un accompagnement par des professionnels est recommandé dans la plupart des cas.

Le système digestif est central dans l’organisme, il apporte l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement. Cependant il est aussi la source de notre système immunitaire. De nombreuses pathologies sont entièrement ou en parties liées à notre ventre: acné, eczéma, psoriasis, troubles hormonaux, douleurs articulaires, maladies auto-immunes, troubles cardio-vasculaires, fertilité, baisse de l’immunité, trouble de l’humeur…

stress

Sommaire:

 

Qu’est-ce qui se passe dans mon corps?

Le système nerveux parasympathique

Le système nerveux sympathique

Et sur le long terme?

Les symptômes du stress chronique

Diminuer le stress, les solutions

Activer le nerf vague et le système sympathique

Prendre soin de ses intestins

Déconnecter le mental

Se libérer des angoisses

Les plantes

Qu’est-ce qui se passe dans mon corps ?

Le corps dispose de 2 systèmes nerveux antagonistes l’un de l’autre : le sympathique qui est le système de l’action et le parasympathique qui est le système de la détente.

Le système nerveux parasympathique

Le système nerveux sympathique s’active naturellement au réveil pour nous sortir du lit mais aussi lors d’un stimulus ou stress. Le corps se met alors dans une réaction primitive pour « fuir ou combattre ». Le système nerveux ne fera pas la différence entre un chef qui vous demande un dossier en urgence et l’attaque d’un lion, le corps réagira de la même manière.

Sous l’action du stress, les glandes surrénales qui se situent juste au-dessus des reins vont s’activé. Elles sécrètent alors du cortisol et de l’adrénaline qui sont les hormones du stress et de l’action. Ces 2 hormones vont avoir différents effets sur l’organisme :

  • Sollicite le sucre présent dans l’organisme (sang, foie, cellules) pour alimenter l’action,
  • Accélère le rythme cardiaque,
  • Accélère la fréquence respiratoire,
  • Achemine le sang vers les muscles,
  • Freine la digestion en drainer le sang du système digestif vers les muscles,
  • Diminue les capacités de concentration et réflexion,
  • Augmente la vigilance et les réflexes, …

Le cerveau perçoit l’évènement stressant comme un danger où il n’a que 2 solutions : fuir ou combattre. Pour se donner toutes ses chances, le corps va alors réquisitionner ses ressources dans l’unique but de survivre. Le sang et l’énergie (sucre) de l’organisme seront drainés vers les muscles pour réagir, le rythme cardiaque et respiratoire s’accélère pour réagir rapidement à un assaut.

Au contraire, certaines fonctions de l’organisme sont considérées comme secondaire dans cet état de « fuir ou combattre » comme la digestion, la compréhension, l’apprentissage, …

parasympathique

Le système nerveux sympathique

Antagoniste du système nerveux parasympathique, le système nerveux sympathique régit la détente et la relaxation. Il est s’active durant la digestion ou l’endormissement par exemple. Le système sympathique est généré par le nerf vague ou nerf sympathique qu’il est possible d’activer par différentes méthodes que je citerais ci-dessous.

Lorsque le corps passe sur le système nerveux sympathique :

  • Le rythme cardiaque ralentit,
  • La fréquence respiratoire diminue,
  • Le sang est drainé vers le système digestif et/ou le cerveau,
  • La concentration, l’apprentissage et la compréhension sont facilités,
  • L’endormissement et le repos sont favorisés, …
sympathique

Et sur le long terme ?

Faire face à des stress ponctuels est totalement normal, le corps sait le gérer. Cependant cela s’envenime lorsque le stress devient chronique et parfois même de manière inconsciente.

Concrètement que ce passe-t-il ? Lors d’un stress, les glandes surrénales qui coiffent les reins vont alors sécrétés du cortisol. Or lorsque ce stress devient chronique, les glandes surrénales se fatiguent et le taux de cortisol est plus élevé que la normal. Or celui-ci a un impact sur de nombreuses fonctions de l’organisme notamment la thyroïde (hypo ou hyperthyroïdie selon les personnes), les sécrétions gastriques (hypo ou hyper-acidité gastrique), les cycles menstruels car le cortisol inhibe la sécrétion de progestérone, la perméabilité intestinale par un transit perturbé…

Lorsque ce stress chronique dure depuis trop longtemps, les glandes surrénales peuvent s’épuiser. On parle alors de burn-out lorsqu’il n’y a plus assez de sécrétion de cortisol pour mettre le corps en action. Car pour rappel, le cortisol est nécessaire à moindre dose pour se lever le matin et accomplir ses tâches de la journée.

Les symptômes d’un stress chronique

Le stress chronique s’exprime de différentes manières :

  • Insomnie,
  • sauts d’humeur,
  • réactions excessives,
  • émotionnellement à fleur de peau,
  • difficultés à prendre du recul,
  • respiration difficile,
  • palpitations,
  • tensions musculaires,
  • troubles digestifs,
  • sueurs,
  • bruxisme,
  • diarrhée,
  • maux de tête,
  • fatigue chronique même au réveil…

En dehors d’un évènement extérieur, certains facteurs amplifient le stress général de l’organisme :

  • Les carences en vitamines, minéraux ou neurotransmetteurs notamment en sérotonine
  • Les douleurs chroniques et inflammations. Les phases de repos étant trop courtes pour que le système nerveux se détendent et passent en parasympathique. On parle de douleurs musculaires, articulaires, intestinales…
  • L’hygiène de vie : manque de sommeil, mauvaise alimentation, manque d’hydratation et d’activité physique, …

Diminuer le stress, les solutions

Activer le nerf vague et le système sympathique

La stimulation du nerf vague permet d’activer le système nerveux parasympathique responsable de la détente.

Ce nerf passe, entres-autres, dans la gorge à proximité des cordes vocales. Faire vibrer ses cordes vocales par le chant ou les gargarismes permet de le solliciter.

Les techniques respiratoires, notamment la cohérence cardiaque, apporte une détente rapide et efficace à l’organisme. Le principe est simple, effectuer 6 respirations par minutes et cela sur 5 minutes. Il existe de nombreuses vidéo YouTube ou application pour vous accompagner. Le rythme cardiaque se calque à la fréquence respiratoire. En allongeant ses respirations, on donne l’information à l’organisme qu’il n’y a aucun danger et qu’il peut revenir à un état de détente. Le plus de grandes inspirations vont davantage solliciter le diaphragme qui aura un impact sur toutes les viscères (estomac, foie, pancréas, intestins) et facilita la digestion.

La mastication active le nerf vague en plus de faciliter la digestion. Pensez à prendre le temps de bien macher vos aliments et à prendre de vraies pauses repas.

L’hydrothérapie et plus spécifiquement l’eau froide apporte un état de détente. N’hésitez pas à terminer votre douche avec un jet d’eau froide sur les jambes. En plus d’aider à la récupération musculaire après un effort, le froid apporte une vaso-constriction favorable à la circulation sanguine. Ce stress à courte durée de l’eau froide provoquera un bien-être et une relaxation.

La Cohérence Cardiaque

Prendre soin de ses intestins

Connaissez-vous la sérotonine, aussi appelé l’hormone du bonheur ? Elle inhibe les effets de la dopamine liée au stress et à l’action. De plus il y a un lien direct entre un faible taux de sérotonine et la dépression, les comportements violents/colériques, l’agressivité, l’impulsivité…

La sérotonine a un effet régulateur sur les douleurs et permet la synthèse de mélatonine responsable de l’endormissement.

Or la sérotonine est synthétisée à partir du tryptophane qui est un acide aminé dit « essentiel ». C’est-à-dire qu’il ne peut pas être fabriqué par l’organisme et doit impérativement être fourni chaque jour par l’alimentation. Morue, graines de courge, parmesan, noix de cajou, emmental, chèvre, noisette, noix, amandes, lentilles, …

Cependant l’état de vos intestins est un paramètre impactant dans l’assimilation du tryptophane. Dysbiose, candidose, intestin irritable, perméabilité intestinale… détériorent la muqueuse intestinale pouvant provoquer des malabsorptions et carences.

Déconnecter le mental

Une bonne technique pour couper le mental est de se focaliser sur autres choses qui nous procurent du bien-être, de la fierté ou qui nous nourrit intérieurement : la danse, le dessin, la lecture, apprendre une nouvelle langue, la peinture, une association, un puzzle, le jardinage…

L’activité physique, lorsqu’il n’est pas en excès, est un régulateur du système nerveux. Les endorphines libérées sont connues pour lutter contre le stress. On les appelle d’ailleurs les « neurotransmetteurs du plaisir ». Elles permettent de se sentir dans un état de bien-être et de plénitude, voire d’euphorie. Elles réduisent l’anxiété, diminuent la douleur physique et empêchent de ressentir la fatigue.

Le contact avec la nature, la couleur verte, le chant d’oiseaux, l’air frais, le bruit de l’eau, le soleil… Apporte un état de détente indéniable et nécessaire à notre équilibre.

L’EFT (Emotionnel Freedom Technique) est une pratique psycho-énergétique de libération des émotions qui utilisent les méridiens énergétiques chinois. La stimulation ou acupression de certains points spécifiques du corps permet de libérer les énergies pour laisser circuler les émotions et s’en libérer.

Les Fleurs de Bach agissent la sphère émotionnelle de part leur action énergétique et vibratoire. Cette méthode permet de mettre des modes et émotions sur les causes sous-jacentes au stress et à l’anxiété. Je vous conseille vivement de vous faire accompagner par un professionnel car chaque synergie de Fleurs de Bach est unique et adaptée à vous uniquement en fonction de vos émotions et ressentis. Il existe différentes familles de fleurs par émotion : les soucis, les incertitudes, le manque d’intérêt, la solitude, la sensibilité, la tristesse ou les préoccupations excessives. Il faut alors chercher d’où vient votre stress : un travail peut intéressant, une préoccupation à l’excès pour votre propre, une incapacité à dire non, une hypersensibilité, un sentiment de rejet/abandon des autres…

Se libérer des angoisses

L’anxiété est une peur que l’on ne peut expliquer et qui peut parfois être profonde (traumatisme, viol, attentat, violence, avortement, divorce, accident de voiture…). L’anxiété génère beaucoup de stress néfaste car incontrôlable et incompréhensible. Cependant il existe des professionnels qui proposent des accompagnements pour s’en libérer.

L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une psychothérapie qui permet de résoudre les conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d’expériences de vie traumatisantes, perturbantes. Avec des mouvements oculaires simulant une phase de sommeil, le conscient et l’inconscient peuvent adoucir les sentiments et réactions liés à l’évènement traumatique.

L’hypnose, la psychanalyse ou même le magnétisme sont d’autres méthodes pouvant permettre une libération émotion et une nette amélioration des troubles anxieux et du stress.

Les plantes

De part leurs vertus médicinales mais aussi énergétique par leur champ vibratoire, les plantes sont des alliés de choc face au stress qu’il soit ponctuel ou chronique.

En voici quelques-unes avec leurs propriétés :

  • Anxiolytique et antidépressive : la rhodiole ou orpin rose, safran, griffonia, basilic sacré, millepertuis
  • Palpitations et du trac : aubépine
  • Troubles digestifs de nervosité : mélisse
  • Stimulante : ginseng, ashwagandha, éleuthérocoque
  • Calmantes/relaxantes : mélisse, lavande, fleur d’oranger, camomille
  • Sédative : verveine, valériane, passiflore, tilleul
  • Aromathérapie en olfaction : lavande, orange, mandarine, citron, ylang-ylang…

Attention toujours se renseigner auprès de son naturopathe avant l’utilisation d’une plante. Tout comme les médicaments, chaque plante présente des contre-indications et peut avoir des interactions médicamenteuses.

De plus, le stress génère une acidification de l’organisme et fuites minéralogiques. La plus communément connue est le magnésium. Comme expliqué plus haut (Prendre soin de ses intestins), une carence provoque aussi un stress pour l’organisme d’où l’intérêt de la micronutrition. 

Ils m’ont fait confiance: 

detrait Amandine
18/01/2023
Sara est une naturopathe bienveillante et d’un professionnalisme très appréciable. Sujette à des soucis de reflux dans la gorge presque un an, elle a trouvé la solution, aujourd’hui je peux dire que je revis, et je la remercie énormément pour ça ! On continue avec d’autres problématiques, et je suis très confiante de la savoir près de moi. MERCI
Alice Pouly
09/12/2022
J’ai décidé de consulter Sara pour des problèmes de digestion ainsi que des problèmes de peau. J’ai trouvé son approche très bienveillante avec un protocole détaillé et bien expliqué qui permet de mettre en place facilement les changements à apporter ! Au delà du protocole de naturopathie, il y avait plein de conseils généraux sur l’alimentation et le bien-être qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de son corps 🙂 Mes problèmes de digestion ont disparu et ma peau s’est nettement améliorée ! Je recommande à 100% 🙂

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COPYRIGHT @2023 SARA DRACHENBERG NATUROPATHE

fatigue surrénalienne

24/11/2022 par Sara Drachenberg Naturopathe

Les glandes surrénales

Le rôle des glandes surrénales

Coiffées au-dessus des 2 reins, les glandes surrénales sécrètent les hormones du stress et de l’action (cortisol, adrénaline, noradrénaline).

Chez une personne saine et sédentaire, le cortisol est sécrété à raison de 20 mg par jour chez la femme et 30 mg par jour chez l’homme environ. Cependant en cas de stress intense et continu, la trop forte libération de cortisol va progressivement entraîner un défaut de sa production. Ce processus est appelé l’épuisement ou le burn-out surrénalien. A terme l’épuisement des stocks en cortisol provoquera une fatigue persistante et une impression d’être au bout du rouleau communément appelé burn-out.

Le cortex surrénalien stimule également la production de petites quantités d’hormones stéroïdes sexuelles masculines comme la testostérone qui peut poser des problèmes chez la femme (difficulté de procréation, trouble du cycle menstruel…). De plus le cortisol a des impacts sur l’ensemble de l’organisme, essentiellement en perturbant la sécrétion d’enzymes et d’hormones (testostérone, progestérone, T3 active, T3 reverse, acide chlorhydrique, enzymes digestives…).

Les signes de fatigue, burn-out ou d’épuisement des surrénales

Lors d’un stress, l’hypothalamus sécrète de la CRH qui va stimuler l’hypophyse. Celui-ci va alors sécréter de l’ACTH qui sera captée par les glandes surrénales pour produire de l’adrénaline et du cortisol.

 L’adrénaline et le cortisol ont plusieurs effets sur l’organisme :

  • Augmentation de la fréquence respiratoire et dilatation des bronchioles
  • Augmentation de la fréquence cardiaque
  • Augmentation de la pression sanguine
  • Baisse de l’activité du système digestif
  • Conversion du glycogène stocké dans le foie en glucose circulant dans le sang qui augmente la glycémie
  • Baisse du système immunitaire

Le cortisol est appelé l’hormone du stress car il met l’organisme en capacité de « fuite ou de combat », il inhibe les fonctions de l’organisme non nécessaire à sa survie lors d’une attaque comme la digestion ou l’immunité. Au contraire, le cortisol et l’adrénaline boostent les fonctions de l’organisme lui permettant de survivre à une attaque ou un danger : sa respiration, sa réactivité, sa fréquence cardiaque, sa glycémie

Lorsque ce stress est temporaire, l’effet du cortisol est bénéfique cependant celui-ci peut être délétère lorsque le stress devient chronique. Il s’en suit des problèmes de constipation, une résistance à l’insuline, de l’hypertension, maladies cardiaques, troubles du sommeil, des infections, un épuisement des surrénales, des déséquilibres hormonaux…

impact du stress sur les glandes surrénales

Schéma représentant le circuit du système de réponse au stress entre le cerveau, l’hypophyse et les glandes surrénales. Ce système contrôle les réactions liées au stress dans l’organisme (Parlons sciences utilisant une image de VectorMine via iStockphoto).

L’impact des glandes surrénales sur la thyroïde et le système digestif

Le lien entre les glandes surrénales et hypothyroïdie fruste

Pour rappel, la thyroïde produit 2 hormones : la T3 libre directement active mais en faible quantité et la T4 qui doit être transformé en T3 libre pour devenir active (plus d’explication sur la thyroïde ici). Lors d’un stress continu, le fort taux de cortisol aura un impact sur la thyroïde qui produira davantage de T3 reverse. Cette hormone va être captée par les récepteurs de la T3 mais n’aura pas d’effet sur l’organisme contrairement à la T3 libre. On parle alors d’hypothyroïdie fruste car les bilans sanguins de T3 libre et T4 libre sont normaux mais que la T3 reverse est supérieur à la T3 libre. La T3 reverse sature alors les récepteurs de la T3 en ne donnant aucune information à l’organisme contrairement à la T3 libre.

L’activité des surrénales est liée à la thyroïde. Si les surrénales sont en souffrances et ralentissent, la thyroïde produira elle-aussi moins d’hormones et inversement. On pourra donc observer en second symptôme par un déséquilibre hormonal. L’épuisement des surrénales produira une diminution de cortisol. Le corps ayant besoin de repos, il ralentira son métabolisme qui ne se sera plus stimulé par le cortisol.

Les caractéristiques d’un épuisement surrénalien s’observent avec :

  • sueurs nocturnes,
  • insomnies,
  • hypoglycémie,
  • difficultés de concentration,
  • baisse d’énergie,
  • vertiges au lever,
  • difficulté à se lever le matin,
  • irritabilité,
  • nervosité,
  • anxiété,
  • problèmes articulaires,
  • crampes,
  • palpitations,
  • sensibilité à la lumière,
  • problèmes digestifs,
  • compulsions alimentaires…
Le lien entre stress chronique et hypothyroïdie frustre

Le lien entre stress chronique et hypothyroïdie frustre. (Sara Drachenberg Naturopathe)

Le lien entre fatigue surrénalienne et dysbiose

Comme expliqué précédemment, un fort taux de cortisol implique une libération de T3 reverse (version inactive de la T3) par la thyroïde. Et lors d’un épuisement des surrénales, la chute du taux de cortisol provoque un ralentissement de la thyroïde.

Or les hormones thyroïdiennes ont des actions sur l’ensemble de l’organisme dont le système digestif. Ces hormones améliorent le complexe moteur-migrant de tube digestif, c’est-à-dire la motilité des selles. Le faible taux d’hormones thyroïdienne ralentit le transit. C’est pourquoi les personnes souffrantes d’hypothyroïdie sont souvent touchées par de la constipation. De même, ces hormones stimulent les sécrétions gastriques nécessaire à la bonne digestion.

De ce fait l’hypothyroïdie favorise le risque d’hypochlorhydrie de l’estomac (j’en parle ici), de SIBO (j’en parle là) et ainsi de perméabilité intestinale qui fatiguera le foie (je développe le sujet ici, ça fait de la lecture).

Donc lorsque votre médecin vous dit « c’est le stress », il n’a surement pas tort. Cependant le problème ne provenant pas directement du système digestif, il sera nécessaire d’aborder l’organisme comme un tout avec des liens et connexions inter-organes. De plus il existe des solutions naturelles pour redonner à l’organisme de la vitalité en relançant les glandes surrénales, soutenant la thyroïde, stimulant les sécrétions gastriques et améliorant la barrière intestinale.

Le lien entre stress chronique, hypothyroïdie frustre et dysbiose. (Sara Drachenberg Naturopathe)

Le lien entre stress chronique, hypothyroïdie frustre et dysbiose. (Sara Drachenberg Naturopathe)

Comment soulager ses surrénales ?

Solutions naturelles pour soulager ses surrénales

Pour soutenir les surrénales, la première intention sera de diminuer le stress. Les méthodes de relaxation sont efficaces telles que le yoga, la sophrologie, la méditation, les massages, la réflexologie plantaire, la marche en nature et pleine conscience. Dans ce sens, le repos sera primordial par le sommeil nocturne mais aussi la sieste après le repas (20 minutes suffises) ou simplement buller (glander, ne rien faire).

Les méthodes respiratoires restent l’une des pratiques la plus simple et rapide à mettre en place dans son quotidien comme la cohérence. De nombreuses applications proposent de moduler vos séances selon le temps d’inspiration/expiration et la durée de la séance. Il est conseiller de faire 3 séances de 5min dans la journée : avant le déjeuner, avant le diner et avant le coucher.

Il est nécessaire de veiller à sa qualité de vie : 8h de sommeil minimum, alimentation saine, diminuer les excitants et sucre, activité physique, hydratation, bien-être psycho-émotionnel…

Les plantes adaptagènes peuvent venir aider en cas de grosse période de stress : la mélisse, ashwagandha, le basilic sacré, le safran, la griffonia, le millepertuis, la rhodiole…

Certaines plantes comme l’épinette noire, le réglisse ou le cassis sont cortisone-like, elles permettent de relancer l’activité des glandes surrénales pour un retour à l’équilibre.

Lien psycho-émotionnel et énergétique

Physiologiquement les glandes surrénales se trouvent au-dessus des reins qui sont le siège de la peur et de la peine. Cela peut matérialiser une peur de se perdre, de s’égarer. On se sent paumé, isolé et abattu. On se met la pression et on est dans la crainte « de prendre une mauvaise direction » ou « de faire un mauvais choix ». Ce qui génère un stress intense au lieu de prendre la vie comme un succession d’expériences bénéfices.

On court après « ce qu’il y a de mieux » sans que cela nous apporte satisfaction. On se préoccupe à l’excès des biens matériels, on se méfie des autres et on n’est jamais satisfait des tâches accomplies. Perfectionniste, matérialiste, méfiant et concurrentiel.

On peut se sentir impatient, colérique et agressif lorsque les surrénales sont en surchauffes. Ou au contraire on manque de volonté et de courage lorsque les surrénales sont à plat.

 

Les glandes surrénales sont associées au chakra racine qui représente l’ancrage et la sécurité physique et matérielle. En équilibre, ce chakra apporte la matérialisation, un lien profond à la terre et la nature, une énergie pour le travail et la vie, bon moral, sentiment de sécurité, de vitalité et force physique. En déséquilibre, le chakra racine bascule vers la colère, agressivité, sentiment d’insécurité, manque d’énergie, apathie, constipation et déconnexion avec la réalité.

Sources:

Ils m’ont fait confiance: 

detrait Amandine
18/01/2023
Sara est une naturopathe bienveillante et d’un professionnalisme très appréciable. Sujette à des soucis de reflux dans la gorge presque un an, elle a trouvé la solution, aujourd’hui je peux dire que je revis, et je la remercie énormément pour ça ! On continue avec d’autres problématiques, et je suis très confiante de la savoir près de moi. MERCI
Alice Pouly
09/12/2022
J’ai décidé de consulter Sara pour des problèmes de digestion ainsi que des problèmes de peau. J’ai trouvé son approche très bienveillante avec un protocole détaillé et bien expliqué qui permet de mettre en place facilement les changements à apporter ! Au delà du protocole de naturopathie, il y avait plein de conseils généraux sur l’alimentation et le bien-être qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de son corps 🙂 Mes problèmes de digestion ont disparu et ma peau s’est nettement améliorée ! Je recommande à 100% 🙂

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COPYRIGHT @2023 SARA DRACHENBERG NATUROPATHE

perméabilité intestinale

04/11/2022 par Sara Drachenberg Naturopathe

Qu'est-ce qui se passe dans l'intestin?

Pour comprendre la perméabilité intestinale, il est nécessaire d’appréhender le fonctionne l’intestin et l’impact du microbiote intestinal sur la muqueuse.

Entre l’estomac et le côlon se situe entre 5 et 7m d’intestin grêle. Son rôle est d’absorber l’eau, les vitamines, les oligo-éléments et les acides aminés de aliments consommés appelés le chyme.

L’intestin grêle est un boyau tapissé de valvules, elles-mêmes tapissées de villosités. Ces villosités contiennent des entérocytes qui n’est formé que d’une seule couche de cellules. Les entérocytes se juxtaposent entres-elles grâce aux jonctions serrées. Les nutriments sont absorbés dans la circulation sanguine en passant par les jonctions serrées entre l’unique couche d’entérocytes.

entérocytes

Illustration d’Elise Gilles pour Gluten, comment le blé moderne nous intoxique, tous droits réservés.

Quel est l'impact du microbiote intestinale sur la muqueuse intestinale?

La couche d’entérocytes est protégée par le mucus intestinal qui est composé de d’enzymes. Le rôle des enzymes est de découper le grosses molécules (protéines, glucides, lipides) en plus petites molécules assimilables (acides aminés, acides gras, sucres simples). Le mucus est primordial pour protéger les entérocytes et jonctions serrées.

Ce mucus est produit grâce aux bactéries du microbiote intestinale. Ces bactéries ferment les fibres pour les transformer en Acides Gras à Chaîne Courte (AGCC). Les fibres sont composées de sucres complexes non digestibles par les enzymes digestives humaines mais elles sont une source importante de nourriture pour les bactéries intestinales. Il s’agit principalement des fruits, légumes et végétaux. Il est recommandé de consommé au minimum 30 grammes de fibres alimentaires par jour pour un adulte.

Lorsque les bactéries intestinales consomment des fibres, elles produisent alors des AGCC qui favorisent la sécrétion de mucus protecteur de la barrière intestinale (entérocytes et jonctions serrées).

Qu'est-ce qu'est la perméabilité intestinale?

La perméabilité intestinale est une dégradation de la muqueuse intestinale qui impacte les entérocytes et jonctions serrées.

Le microbiote joue un rôle majeur dans la régulation de la barrière intestinale ainsi que notre alimentation . Un régime à faible teneur en fibre appauvrit la flore intestinale et diminue la production AGCC. Il en résulte une détérioration de la couche de mucus protecteur. Privé de mucus protecteur, les bactéries intestinales détériorent les entérocytes et jonctions serrées permettant à des molécules plus conséquentes en taille ou pathogène de passer dans le système sanguin . L’intestin ne joue plus son rôle de barrière et devient une « passoire » pour les toxines, bactéries et virus. La perméabilité intestinale favorise les déséquilibres du microbiote aussi appelé dysbiose intestinale.

perméabilité intestinale

Quel est le lien entre le système immunitaire et la perméabilité intestinale?

Le microbiote intestinal se compose essentiellement de bactéries mais aussi de levures, champignons et virus présents en majorité dans le côlon. Leurs rôles sont multiples et primordiaux vis-à-vis de notre santé et vitalité. En effet 80% de notre système immunitaire se trouve dans notre intestin, celui-ci est constamment en contacte d’agents pathogènes provenant de l’extérieur (le bol alimentaire). 

Les bonnes bactéries sont très voraces, de telles sortes que les agents pathogènes ne trouvent pas de quoi se nourrir dans notre intestin. Elles sont en compétition pour les nutriments et sites d’adhérence épithéliaux avec les agents pathogènes, rendant difficile leur prolifération. Les bonnes bactéries produisent des bactériocines et des peptides antimicrobiens qui combattent les intrus nuisibles. Elles produisent aussi des immunoglobulines A (Ig A) qui jouent un rôle primordial dans la fonction immunitaire des muqueuses

En effet lorsque les bactéries sont correctement nourries en fibre alimentaire, elles envoient un signal aux lymphocytes T régulateur les informant de l’état de la muqueuse. S’il y a beaucoup de signal, cela signifie que la muqueuse en bonne état. Il y a alors peu de risque d’inflammation intestinal, les lymphocyte T régulateur ne réagissent pas. 

Au contraire si les bactéries manquent de fibres, la diminution de production d’AGCC provoque l’affinement du mucus qui peut même disparaître par endroit. Les bactéries vont alors se nourrir des cellules épithéliales. La diminution de signal fera réagir les lymphocytes T régulateur qui réveilleront avec le système immunitaire face au risque d’inflammation.

microbiote intestinal

D’après Ganive Bhinder. (2018). Du cœur au ventre

Pathologies en lien avec la perméabilité intestinale

En premier lieu, la porosité intestinale et dysbiose provoque une inflammation chronique. Elle est impliquée dans de nombreuses pathologies comme les allergies, asthme, diabète, syndrome de l’intestin irritable, maladie inflammatoire de l’intestin, maladies auto-immunes, les intolérances alimentaires… 

En second lieu, les toxines non évacuées par le système digestif provoque une surcharge d’apport en toxines vers le foie. Celui-ci doit redoubler d’effort pour détoxifier et éliminer ses toxines de l’organisme. Sur le long terme, le foie se fatigue voir s’épuise limitant ainsi d’autres de ses 500 autres fonctions (transformation des hormones thyroïdiennes, synthèse vitamine D et d’hormones…). Lorsque le foie est surchargé, il dérive les toxines vers d’autres organismes émonctoires comme la peau pouvant provoquer des pathologies cutanées.

Sources

  • Backhed F, et al (2012). Defining a healthy human gut microbiome: current concepts, future directions, and clinical applications. Cell Host Microbe.
  • Donaldson GP, et al 1999). Gut biogeography of the bacterial microbiota. Nat Rev Microbiol. 2016;14(1):20-32.
  • Brestoff JR, et al (2015). Immune regulation of metabolic homeostasis in health and disease. Cell.
  • Shibata N, et al (2017). Dietary and Microbial Metabolites in the Regulation of Host Immunity. Front Microbiol.
  • Peng L, et al (2009). Butyrate enhances the intestinal barrier by facilitating tight junction assembly via activation of AMP-activated protein kinase in Caco-2 cell monolayers. J Nutr.
  • Finnie IA, et al (1995). Colonic mucin synthesis is increased by sodium butyrate. Gut.
  • Donohoe DR, et al (2011). The microbiome and butyrate regulate energy metabolism and autophagy in the mammalian colon. Cell Metab.
  • Desai MS, et al (2016). A Dietary Fiber-Deprived Gut Microbiota Degrades the Colonic Mucus Barrier and Enhances Pathogen Susceptibility. Cell.

Ils m’ont fait confiance: 

detrait Amandine
18/01/2023
Sara est une naturopathe bienveillante et d’un professionnalisme très appréciable. Sujette à des soucis de reflux dans la gorge presque un an, elle a trouvé la solution, aujourd’hui je peux dire que je revis, et je la remercie énormément pour ça ! On continue avec d’autres problématiques, et je suis très confiante de la savoir près de moi. MERCI
Alice Pouly
09/12/2022
J’ai décidé de consulter Sara pour des problèmes de digestion ainsi que des problèmes de peau. J’ai trouvé son approche très bienveillante avec un protocole détaillé et bien expliqué qui permet de mettre en place facilement les changements à apporter ! Au delà du protocole de naturopathie, il y avait plein de conseils généraux sur l’alimentation et le bien-être qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de son corps 🙂 Mes problèmes de digestion ont disparu et ma peau s’est nettement améliorée ! Je recommande à 100% 🙂

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hypochlorhydrie, rgo, brulures estomac

04/11/2022 par Sara Drachenberg Naturopathe

Des brûlures d’estomac et reflux gastro-œsophagien à répétition. Mauvaise digestion, ballonnements, lourdeur, fatigue… Les anti-acides n’ont plus ou quasi pas d’effet ? Et si c’était l’hypochlorhydrie ?

L’hypochlorhydrie est une diminution du taux d’acide chlorhydrique par les glandes stomacales. Il peut s’agit un défaut de stimulation ou d’une alcalinisation du liquide gastrique. La croyance populaire veut attribuer la faute à l’excès d’acidité gastrique. Or bien souvent il s’agit du cas contraire que l’utilisation d’anti-acide amplifie.

Le rôle de l’estomac et de l’acidité gastrique

L’estomac a deux rôles :

  • Le premier est mécanique avec le brassage des aliments qui réduit le bol alimentaire en bouillie.
  • Le second est chimique avec l’action de l’acide chlorhydrique et des enzymes digestives

L’estomac sécrète de l’acide chlorhydrique et des enzymes digestives qui scindent les grosses molécules (protéines, glucides et lipides) en molécules plus petites et donc assimilables par l’organisme (acides aminées). Le pH de l’acide chlorhydrique dans l’estomac devrait normalement se situer entre 1 et 3.

L’acidité gastrique a aussi pour rôle de désinfecter le bol alimentaire avant son passage dans l’intestin. L’environnement très acide de l’estomac détruit les bactéries nuisibles pouvant s’infiltrer dans l’organisme par la nourriture. Ainsi l’acide gastrique aide à neutraliser les infections à levures (candidoses) en empêchant la prolifération des levures et des bactéries indésirables.

Le pH de l’estomac stimule la sécrétion de sucs pancréatique par le pancréas et d’acide biliaire par la vésicule biliaire. L’acidité de l’estomac favorise l’ouverture du sphincter entre l’estomac et l’intestin permettant le passage du bol alimentaire. L’entrée du bol alimentaire très acide est alcalinisé par les sucs pancréatiques du pancréas. Ces sucs sont stimulés par le niveau de pH de l’estomac.

brulure d'estomac

Les symptômes entre trop d’acidité et manque d’acidité (hypochlorhydrie)

Les remontées acides peuvent résulter d’un surplus mais aussi d’un manque d’acide chlorhydrique dans l’estomac. Les symptômes sont les mêmes et pourtant la cause est complètement différente, ainsi que le traitement.

Trop d’acidité gastrique

brulures d'estomac

Lorsque l’estomac produit trop d’acide, des douleurs surviennent lorsque l’estomac est vide et donc « inoccupé » à dégrader des aliments. Les douleurs et reflux gastro-œsophagien s’amplifient la nuit en position allongé. Il n’y a pas forcément de troubles digestifs associés mais c’est possible (ballonnements, flatulences, diarrhées…).

Les causes peuvent être d’ordre physiologique (hernie hiatale, surpopulation de la bactérie Helicobacter Pylori) ou psycho-émotionnel (stress, émotions, anxiété, ressentiments).

Manque d’acidité gastrique (hypochlorhydrie)

Les douleurs surviennent juste après le repas et s’apaisent lorsque l’estomac se vide. Ses faiblesses enzymatiques et d’acidité mettent l’estomac en difficulté face à l’apport d’aliment. Il peut y avoir des douleurs à l’estomac, sensation de trop plein malgré de petits repas, difficulté à digérer et digestion longue. Cela peut provoquer des troubles sur l’ensemble du système digestif avec des ballonnements, crampes intestinales, brûlures, candidose, SIBO, constipation, diarrhée… On retrouve souvent le symptôme du ventre gonflé type « femme enceinte » juste après le repas.

Hypochlorhydrie

Le manque d’acidité gastrique provoque aussi des reflux gastro-œsophagiens et sensation de brûlure d’estomac. Entre l’œsophage et l’estomac se situe le cardia qui fonctionne comme une valve. Le rôle du cardia est d’empêcher l’acidité de remontée dans l’œsophage. Or cette valve ne fonctionne correctement qu’en présence d’un pH suffisamment acide. En cas d’hypochlorhydrie, le pH stomacal est trop bas pour donner l’information au cardia de se fermer. Et bien que le pH soit plus basique qu’il ne devrait (pH entre 3 et 5 a lieu d’un pH entre 1 et 3), l’acidité reste suffisante pour engendrer une sensation de brûlure et de reflux gastro-œsophagien. Dans ce cas, la prise d’anti-acide soulage temporairement mais amplifie le phénomène.

estomac

Les causes de l’hypochlorhydrie

La bactérie Helicobacter pylori est naturellement présente dans l’estomac cependant sa prolifération en excès engendre une baisse de sécrétion d’acide gastrique. Elle provoque une inflammation de la paroi stomacale ou gastrite et peut entraîner la formation d’ulcère. Helicobacter pylori inhibe le fonctionnement des pompes à protons des cellules pariétales indispensables à la sécrétion d’acide gastrique.

L’usage des inhibiteurs de pompes à protons (IPP) sont prescrits en cas de brûlures d’estomac. Ils ont pour but de réduire la production d’acide chlorhydrique de l’estomac en cas de reflux gastro-œsophagien et d’ulcère… Son usage sur du long terme implique une hypochlorhydrie. Dans de nombreux cas, l’usage d’IPP n’est pas justifié : les brûlures d’estomac n’étant pas liées à l’excès d’acidité de l’estomac mais au cardia qui ne ferme pas convenablement et laisse remonter l’acidité de l’estomac.

Le manque de mastication sursollicite le travail de l’estomac. Tout comme une alimentation déséquilibrée, inadaptée ou l’excès d’alcool.

Le vieillissement est une cause naturelle de la diminution de sécrétion d’enzymes digestives et d’acide gastrique.

Il est possible par des méthodes naturelles de remédier à ses causes. Des antifongiques naturels permettent de réduire la prolifération d’Helicobacter Pylori. Des alternatives naturelles peuvent soutenir l’arrêt des IPP avec des plantes anti-reflux. Certains aliments et habitudes de vies accompagnent le renforcement et la vitalité de l’estomac.

Comment évaluer la force de son estomac

Le matin à jeun, mélangez ½ cuillères à café de bicarbonate de soude dans un verre d’eau.

Buvez-le et chronométrez jusqu’à la première remontée/rot.

  • Si la remontée survient avant 1 minutes à Hyperchlorhydrie
  • Si la remontée survient entre 1 et 2 minutes à Activité stomacale normale
  • Si la remontée survient après 2 minutes à Hypochlorhydrie probable
  • Si la remontée survient après 5 minutes à Hypochlorhydrie

Les conséquences du manque d’acidité stomacal

Lorsque les aliments traversent l’œsophage pour rejoindre l’estomac, des glandes hormonales sécrètent alors de la gastrine. Celle-ci indique à l’estomac de l’arriver d’aliment et de la nécessité de sécréter de l’acide chlorhydrique. Cet acide a de nombreuses utilités, il permet notamment de transformer l’enzyme pepsinogène inactive en pepsine active qui dégrade les protéines. En cas d’hypochlorhydrie, le manque d’acidité et d’enzymes ne permet pas la bonne dégradation du bol alimentaire. Les répercussions seront visibles sur l’ensemble du système digestif post-stomacale.

Acide gastrique

De plus l’ouverture du sphincter qui se situe entre l’estomac et l’intestin se fait progressivement et en fonction du pH de l’estomac. Un pH un peu trop basique ralentira le passage du bol alimentaire de l’estomac vers l’intestin créer une sensation de lourdeur et difficulté de digestion. Le chyme, le résultat du bol alimentaire post estomac, encore très acide se trouve en contact avec l’intestin non protégé par un mucus contre cette acidité. Pour rappel, le pH de l’estomac se situe normalement entre 1 et 3. Il peut varier entre 3 et 5 en cas d’hypochlorhydrie sévère. Les sucs pancréatiques agissent alors comme des pompiers sur le feu acide du chyme. Il sécrète du bicarbonate pour alcaliniser et donc adoucir l’acidité ce qui protègera l’intestin. Le pancréas sécrète aussi de nombreuses enzymes agissant sur les protéines, glucides, lipides et permettant une bonne digestion. En conclusion, une acidité plus faible limitera la sécrétion d’enzyme pancréatique et hépato-biliaire indispensable à la bonne digestion.

Les manifestations les plus fréquentes résultant de l’hypochlorhydrie

  • Sensation de plénitude après avoir consommé un repas ordinaire
  • Ballonnements
  • Indigestion
  • Flatulences
  • Éructations
  • Brûlures d’estomac
  • Diarrhée
  • Acné
  • Rougeurs de la peau (joues rouges)
  • Carences en fer, vitamine D et vitamine B12
  • Carences en vitamines et minéraux
  • Ongles cassants
  • Sensation de fatigue et d’épuisement

Comme détaillé ci-dessus, le rôle de l’estomac est essentiel pour une bonne digestion et assimilation des nutriments. Le manque d’acidité gastrique diminue le fractionnement des aliments en molécules assimilables et la désinfection du bol alimentaire. Ainsi le risque du passage d’éléments pathogènes dans l’intestin grêle augmente pouvant perturber un déséquilibre du microbiote intestinal. En effet, le SIBO et l’intestin irritable sont souvent induit par une faiblesse enzymatique et d’acidité de l’estomac. Sur le long terme, l’hypochlorhydrie peut provoquer de nombreux problèmes de santé chronique tels que :

  • la maladie cœliaque,
  • le SIBO,
  • l’intestin irritable,
  • la perméabilité intestinale,
  • l’asthme,
  • les allergies alimentaires,
  • l’inflammation chronique,
  • l’eczéma,
  • l’acné,
  • la maladie de Basedow,
  • les calculs rénaux et
  • l’arthrite rhumatoïde.

Comment augmenter la production d’acide de l’estomac

L’hygiène de vie

L’hygiène de vie est primordiale pour améliorer la santé de l’estomac. Evidemment cela passera par le régime alimentaire en évitant la caféine, alcool, produits transformés, soda et sucres raffinés.

Durant le repas, il sera recommandé de ne pas boire de grandes quantités d’eau pour ne pas diluer le bol alimentaire et l’acidité. La mastication est essentielle pour facilité le travail de l’estomac par son action mécanique mais aussi chimique. En effet la salive contient elle aussi des enzymes digestives, l’amylase.

L’état psycho-émotionnel a un impact concret sur la digestion. La réduction du niveau de stress facilitera le bon déroulement de la digestion. Pour ce faire, la cohérence cardiaque pourra être un outil redoutable pour retrouver un état de détente et d’apaisement avant les repas.

L’exercice physique permet la mise en route et l’activation de l’ensemble des systèmes de l’organisme, ainsi que du système digestif entier. Activation de la circulation sanguine et lymphatique, activation du diaphragme, oxygénation des cellules, gain musculaires… Que de bénéfices ! Il sera préférable d’effectuer ces activités physiques avant ou quelques heures après le repas, la marche digestive n’est pas forcément le meilleur des conseils.

Les aliments et soutiens stimulant la production d’acide

Les protéines stimulent la production des gastrines qui est l’hormone qui provoque la sécrétion d’acide stomacale.

Les enzymes digestives sont une solution efficace et rapide pour soutenir le système digestif sur du cours terme. Elles permettent d’assister l’organisme dans le processus de transformation et de dégradation des aliments en nutriments. Elles facilitent ainsi la digestion intestinale et limite les troubles digestifs : amylase, protéase, lipase et parfois lactase en cas d’intolérance au lactose. Les enzymes digestives peuvent se trouver directement dans l’alimentation mais sont détruites par la cuisson >50°C.

Les plantes amères sont particulièrement efficaces en cas de faible d’acidité. Elles stimulent les sécrétions gastriques, d’enzymes salivaires et pancréatiques ainsi que la production de bile. Contrairement à la prise d’enzymes digestives, les plantes amères réhabituent l’organisme à produire davantage d’enzymes au lieu de dépendre de supplément. Gentiane, chicorée, petite centaurée, absinthe, pissenlit, angélique… Pamplemousse, artichaut, céleri, endive, brocolis, roquette, cacao cru, gingembre, thym, oseille…

Sources:

Ils m’ont fait confiance: 

detrait Amandine
18/01/2023
Sara est une naturopathe bienveillante et d’un professionnalisme très appréciable. Sujette à des soucis de reflux dans la gorge presque un an, elle a trouvé la solution, aujourd’hui je peux dire que je revis, et je la remercie énormément pour ça ! On continue avec d’autres problématiques, et je suis très confiante de la savoir près de moi. MERCI
Alice Pouly
09/12/2022
J’ai décidé de consulter Sara pour des problèmes de digestion ainsi que des problèmes de peau. J’ai trouvé son approche très bienveillante avec un protocole détaillé et bien expliqué qui permet de mettre en place facilement les changements à apporter ! Au delà du protocole de naturopathie, il y avait plein de conseils généraux sur l’alimentation et le bien-être qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de son corps 🙂 Mes problèmes de digestion ont disparu et ma peau s’est nettement améliorée ! Je recommande à 100% 🙂

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COPYRIGHT @2023 SARA DRACHENBERG NATUROPATHE

thyroïde, hypothyroïdie, hyperthyroïdie

19/10/2022 par Sara Drachenberg Naturopathe

Tout comprendre de la thyroïde

Le rôle de la thyroïde

La thyroïde est une glande en forme de papillon située à la base du cou. Elle produit des hormones qui stimulent l’ensemble de notre métabolisme : la thermogenèse, le système cardiovasculaire, le système nerveux, le système respiratoire, la fonction rénale… La thyroïde contrôle la vitesse des fonctions chimiques de l’organisme : en cas d’hypothyroïdie les fonctions sont ralenties alors qu’en cas d’hyperthyroïdie les fonctions s’accélèrent.

Elle impacte :

  • La prise de poids et de masse musculaire
  • Les cycles hormonaux féminins
  • La température corporelle
  • Le rythme cardiaque
  • Le transit intestinal
  • La solidité des os
  • Le taux de cholestérol et la glycémie
  • L’humeur et la stimulation du système nerveux

Fonctionnement de la thyroïde

L’hypothalamus est une glande endocrine qui gère le système hormonal du corps, c’est un peu le chef d’orchestre de notre organisme. Il est capable de contrôler le système nerveux autonome et gère la température, la faim et la soif, ainsi que les réactions face au danger. Grâce à la vitamine D, l’hypothalamus sécrète l’hormone TRH qui stimule l’hypophyse.

L’hypophyse quant à lui est une sorte de premier ministre de l’hypothalamus, qui lui obéit et transmet ses demandes aux autres glandes endocrines dont la thyroïde. Sous l’action de la TRH, l‘hypophyse sécrète de la TSH. Pour cela, l’hypophyse nécessite (encore !) de la vitamine D.

La TSH a pour action de stimuler la thyroïde qui produira alors une grande quantité de T4 libre et une petite quantité de T3 libre. Pour ce faire, la thyroïde a besoin de minéraux tels que l’iode, le sélénium, le fer ou encore le magnésium ainsi que de vitamine A et E. La T3 est la forme active des hormones tyroïde alors que la T4 est inactive. La T4 reste en circulation dans le sang et sera transformée en T3 essentiellement par le foie afin de devenir active sur l’organisme.

La concentration de T3 dans le sang a une rétroaction sur l’hypothalamus et l’hypophyse. Si la concentration de T3 est importante, l’hypophyse va réduire sa sécrétion de TSH et donc l’activité thyroïdienne. A l’inverse si la concentration de T3 est trop basse, l’hypophyse relancera l’activité de la thyroïde.

Schéma de la synthèse des hormones thyroïdiennes

Schéma de la synthèse des hormones thyroïdiennes (Sara Drachenberg Naturopathe)

Dysfonctionnement de la thyroïde

Les signes d’hypothyroïdie

L’hypothyroïdie ou insuffisance thyroïdienne corresponds à un ralentissement de l’organisme :

  • Problème de croissance
  • Perte de cheveux
  • Frilosité
  • Peau et cheveux secs
  • Ongles cassants
  • Rétention d’eau
  • Douleurs musculaires et crampes
  • Fatigue
  • Constipation
  • Faiblesse de l’estomac avec lourdeur, difficulté à digérer, ballonnements juste après les repas
  • SIBO
  • Menstruations plus espacées
  • Prise ou perte de poids
  • Tension basse
  • Humeur maussade, dépression

Les signes d’hyperthyroïdie

Lorsque la thyroïde est en surrégime, on parle d’hyperthyroïdie alors une accélération du métabolisme :

  • Goitre
  • Protubérance de yeux
  • Irritabilité
  • Amaigrissement
  • Accélération du rythme cardiaque
  • Peau moite
  • Bouffées de chaleur
  • Diarrhée
  • Nausées

Hypothyroïdie avérée et l’hypothyroïdie fruste

Conventionnellement il existe 3 types d’hypothyroïdie avérées :

  • Hypothyroïdie primaire avec un manque de sécrétion de TRH par l’hypothalamus
  • Hypothyroïdie secondaire avec un manque de sécrétion de TSH par l’hypophyse
  • Hypothyroïdie tertiaire avec un manque de sécrétion de T3/T4 par la thyroïde

On parle d’hypothyroïdie avérée lorsque celle-ci est directement visible sur les bilans sanguins. Par exemple, un taux de TSH plus haut que la norme et des taux de T3/T4 plus bas que la norme montre une hypothyroïdie tertiaire avérée.

Les types d’hypothyroïdie

Les types d’hypothyroïdie (Sara Drachenberg Naturopathe)

Cependant il existe un 4ème cas d’hypothyroïdie appelé hypothyroïdie frustre. Lorsque le taux de TSH est plus haut que la norme MAIS que les taux de T3/T4 libres sont normaux et que la personne présente des signes cliniques d’hypothyroïdie. La cause : la T3 reverse. Tout comme la T4, la T3 reverse est inactive mais a la capacité de se fixer sur les récepteurs de la T3 libre. Lorsque la T3 reverse > T3 libre, la T3 reverse bloque les récepteurs à la T3 libre et provoque une hypothyroïdie.

La production de T3 reverse est souvent liées à des facteurs tels que le stress, un déficit nutritionnel, des régimes alimentaires stricts, un jeûne strict, des carences, une intoxication, une inflammation chronique…

Hashimoto et Basedow

Dans les deux cas, il s’agit d’une maladie auto-immune de la thyroïde due à l’auto-agression de l’organisme contre la glande thyroïdienne.

Dans le cas de la maladie de Basedow, il y a surproduction d’hormone thyroïdienne causant une augmentation de l’activité de la thyroïde et hyperthyroïdie. Le système immunitaire fabrique des anticorps dirigés contre les récepteurs de la TSH qui a pour effet l’augmentation de la sécrétion de T3 et T4 par la thyroïde.

Dans le cas de la maladie d’Hashimoto, il s’agit d’une thyroïdite c’est-à-dire d’une inflammation chronique de la glande thyroïde. Le système immunitaire produit des anticorps qui s’attaquent aux précurseur et enzymes des hormones thyroïdiennes (anticorps anti-TPO). Cela perturbe la fabrication d’hormones thyroïdiennes et provoque dans la majorité des cas une hypothyroïdie. Dans le cas de la maladie d’Hashimoto, il peut y avoir un lien avec des pathologies telles que le diabète de type 1, vitiligo, insuffisance surrénalienne ou polyarthrite rhumatoïde.

Les maladies auto-immunes sont multifactorielles avec probablement une prédisposition génétique couplé à des facteurs de risque environnementaux. Ces paramètres environnementaux favorisent l’apparition et la progression des maladies auto-immunes :

  • Troubles des barrières digestives : faiblesse estomac, perméabilité intestinale, dysbiose
  • Inflammation et stress oxydatif
  • Carences
  • Stress
  • Exposition aux métaux lourds
T4 libre, T3 libre et T3 reverse

T4 libre, T3 libre et T3 reverse (Sara Drachenberg Naturoapthe)

Les tests hormonaux

Sa santé de la thyroïde s’évalue par différents dosages sanguins :

  • Dosages sanguins de la TSH
  • T3 libre
  • T4 libre
  • T3 reverse
  • Dosage : Vitamines D
    Dosage : Iode, Sélénium, Fer, Zinc, Cuivre, Magnésium et Manganèse
  • Dosage des anticorps anti-TPO et anti-thyroglobuline pour thyroïde Hashimoto
  • Dosage des anticorps anti-récepteurs de la TSH (TRAK), anti-TPO et anti-thyroglobuline pour thyroïde Basedow

Optimiser sa thyroïde

Pour équilibrer sa thyroïde, l’hygiène de vie reste une clé centrale que ce soit pour l’hyper ou l’hypothyroïdie :

  • Pratiquer des activités physiques douces et relaxantes: yoga, méditation, respiration, sophrologie, marche en nature, danse, chant, cuisine, peinture…
  • L’exposition au soleil pour optimiser son taux de vitamine D
  • Soigner son alimentation et hydratation
  • Faire appel aux techniques manuelles: massages, réflexologie plantaire, acupuncture, hydrothérapie, sauna/hammam, brossage à sec…
  • En cas de stress, utiliser des plantes adaptogènes adaptées

Hypothyroïdie

En cas d’hypothyroïdie, différentes solutions naturelles peuvent être utiliser selon le terrain de la personne (attention aux contre-indications, interactions avec traitements médicamenteux et pathologies) :

  • En phytothérapie :
    • La maca pour réguler les sécrétions hormonales
    • L’avoine ou le coleus forskohlii pour stimuler la fonction thyroïdienne
    • L’olivier qui accentue la transformation de la T4 en T3
    • Le fucus apporte de l’iode naturellement
  • En gemmothérapie :
    • Les bourgeons de cassis
    • Les bourgeons de figuier
  • En aromathérapie :
    • L’inhalation d’huiles essentielles apaisantes comme la lavande, les agrumes, l’ylang-ylang
  • Favoriser son taux d’iode : tartare d’algue, algue Nori, sushi maison, petits poissons gras… Attention une consommation excessive d’iode inhibe l’activité de la thyroïde.
  • Favoriser son taux de sélénium : 2 noix du brésil/jour

Hyperthyroïdie

En cas d’hyperthyroïdie, différentes solutions naturelles peuvent être utiliser selon le terrain de la personne (attention aux contre-indications, interactions avec traitements médicamenteux et pathologies) :

  • En phytothérapie
    • Le grémil qui agit au niveau hypophysaire en freinant naturellement la synthèse de l’hormone thyroïdienne.
    • L’aubépine sera intéressante pour soulager les palpitations qui font partie des effets que provoque l’hyperthyroïdie.
    • La passiflore et la valériane sont recommandées pour les états anxieux et les déséquilibres du sommeil.
    • La mélisse quant à elle agira de façon globale, à la fois sur la sphère nerveuse mais aussi sur la sphère digestive.
  • En gemmothérapie :
    • Bourgeon de tilleul
    • Bourgeon de viorne
    • Bourgeon de cornouiller sanguin
    • Bourgeon d’aubépine
  • En aromathérapie :
    • 1 ml d’HE de myrrhe + 0,5 ml d’HE de marjolaine à coquilles + 15 ml d’HV d’amande douce. A appliquez matin et soir en massage sur la thyroïde

Lien psycho-émotionnel et énergétique

Dans une approche psychosomatique du décodage biologique, la thyroïde est responsable de la vitesse de fonctionnement de l’organisme. Il y a un lien direct avec la notion de temporalité et de la gestion du temps.

Dans le cas de l’hyperthyroïdie, la personne a l’impression de ne pas être assez rapide avec une incapacité à gérer sa vie, s’organiser. Il faut faire vite, s’exprimer vite, accélérer pour réussir à tout faire. Elle voit la vie comme un marathon en voulant sauter les étapes.

Dans le cas de l’hypothyroïdie, la personne voudrait ralentir le temps et se laisse dépasser facilement. Il y a aussi un lien avec l’incapacité ou impossibilité à s’exprimer et un abandon de communication.

Dans le cas d’une thyroïde auto-immune, il y a un conflit entre accélérer et ralentir le temps. Par exemple, une femme qui va accoucher dans un taxi : elle voudra que le taxi accélère pour arriver au plus vite à l’hôpital mai aussi ralentir l’arrivée de l’enfant pour ne pas accoucher dans le taxi. Le bébé va subir un stress contradictoire sur une notion temporelle, il peut développer une thyroïde d’Hashimoto ou Basedow.

Dans l’ayurvéda, la thyroïde est reliée au chakra de la gorge qui est le siège de l’expression et de la communication.

Le transgénérationnel

Le transgénérationnel ou l’épigénétique est la mémoire des traumatismes de nos ancêtres qui peuvent nous impacter. C’est pourquoi on observe des troubles de la thyroïde sur plusieurs générations qui ont été déclenché par un traumatisme vécu par un aïeux.  Par exemple, ma grand-mère a perdu son mari d’un cancer. Elle aurait voulu ralentir le temps des dernières semaines à ses côtés, sa perte a été un choc pour elle. Par la suite, elle a déclenché une hypothyroïdie qui s’est transmisse sur plusieurs générations avant la compréhension et décristallisation de ce traumatisme. A l’inverse, ma grand-mère a perdu subitement son père à 10ans. Elle réalise alors que la vie a une fin et qu’elle a plein de rêve à vivre. Elle peut alors développer une hyperthyroïdie qui peut (ou non) transmettre.

Vidéo sur une docteur en endocrinologie qui explique sa guérison de l’hypothyroïdie par l’approche transgénérationnelle :

Chaîne youtube REFLEXIONS SANTE NATUROPATHIE, Jean-Brice Thivent.

Sources

 

Ils m’ont fait confiance: 

detrait Amandine
18/01/2023
Sara est une naturopathe bienveillante et d’un professionnalisme très appréciable. Sujette à des soucis de reflux dans la gorge presque un an, elle a trouvé la solution, aujourd’hui je peux dire que je revis, et je la remercie énormément pour ça ! On continue avec d’autres problématiques, et je suis très confiante de la savoir près de moi. MERCI
Alice Pouly
09/12/2022
J’ai décidé de consulter Sara pour des problèmes de digestion ainsi que des problèmes de peau. J’ai trouvé son approche très bienveillante avec un protocole détaillé et bien expliqué qui permet de mettre en place facilement les changements à apporter ! Au delà du protocole de naturopathie, il y avait plein de conseils généraux sur l’alimentation et le bien-être qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de son corps 🙂 Mes problèmes de digestion ont disparu et ma peau s’est nettement améliorée ! Je recommande à 100% 🙂

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sibo

15/06/2022 par Sara Drachenberg Naturopathe

Qu’est-ce que le SIBO

Le SIBO ou « Small Intestinal Bacterial Overgrowth » est une augmentation du nombre de bactéries et/ou une modification des types de bactéries présentes dans l’intestin grêle. Ce phénomène peut engendre un ensemble de symptômes intestinaux allant de diarrhée chronique, une perte de poids et malabsorption des nutriments. Des études montrent que 6 à 15% de personnes souffrant de SIBO sont asymptomatiques. Or 80% de personnes touchées par le syndrome du côlon irritable (SCI) ou de l’intestin irritable (SII) sont atteintes de SIBO.

 

Il s’agit dans la plupart des cas d’une prolifération de plusieurs types de bactérie qui devraient se situer dans le côlon

SIBO

Les symptômes du SIBO

Le SIBO peut provoquer les troubles suivants :

    • Flatulences et ballonnements (liés à la fermentation des bactéries qui stagnent dans l’intestin grêle)
    • Spasmes digestifs
    • Douleurs abdominales
    • Reflux gastro-œsophagiens
    • Éructations
    • Nausées
    • Diarrhées ou constipation, ou une alternance diarrhée-constipation
    • Fatigue chronique avec troubles de concentration et dans certains cas dépression
    • Prise ou perte de poids
    • Malabsorption allant jusqu’à la carence

Les conséquences physiologiques du SIBO

Lorsque des souches bactériennes pathogènes s’infiltrent dans l’intestin grêle, l’ensemble du microbiote intestinal se déséquilibre et provoque un état inflammatoire. Ces bactéries endommagent la muqueuse intestinale allant jusqu’à créer des lésions qui augmenter la perméabilité intestinale ou « leaky gut ». Lors que la barrière intestinale est impactée, le système immunitaire réagit en provoquant allergies alimentaires, sensibilités et/ou inflammation.

De plus, ces bactéries qui devraient se trouver plus loin dans le côlon absorbent certaines vitamines et graisses avant que celles-ci puissent passer la barrière intestinale et qu’elles soient absorbées par nos propres cellules. Or ces graisses sont notamment essentielles pour le bon fonctionnement des acides biliaires et l’absorption des vitamines liposolubles telles que la vitamine A ou D.

Symptômes en lien avec le SIBO

Des études montrent les liens entre SIBO et différents troubles de santé. Par exemple, l’hypothyroïdie et/ou un traitement à la Levothyroxine favorise le développement du SIBO. Et inversement, la rémission du SIBO améliore considérablement des cas d’acné rosacée ainsi que d’autres troubles de type asthme, allergies, réactions immunitaires, fatigue chronique… La liste des troubles en lien avec le SIBO est longue bien qu’il soit tumultueux de le diagnostiquer de nos jours. Cela s’explique par l’hétérogénéité des symptômes, la difficulté d’accès au test médicaux et parfois au corps médical non former.

Les causes du SIBO

Les majeurs facteurs de risque du SIBO sont :

    • Acidité gastrique faible en lien avec un traitement long aux inhibiteurs de pompes à protons (souvent prescrits pour soulager le reflux gastrique) ou une hypothyroïdie
    • Syndrome du côlon irritable 
    • Maladie cœliaque 
    • Maladie de Crohn 
    • Chirurgie intestinale antérieure
    • Diabète sucré (type I et type II)
    • Un dysfonctionnement du système organique, comme la cirrhose du foie, la pancréatite chronique ou l’insuffisance rénale ;
    • La consommation d’alcool

Diagnostiquer le SIBO

Le test respiratoire au glucose et lactulose est à ce jour la méthode la plus fiable pour déterminer un SIBO. C’est une méthode simple et non invasive. Les bactéries de l’intestin produisent des gaz (méthane et hydrogène) en consommant le glucose et lactulose. En analysant la composition des gaz expirés avec ingestion de ces 2 sucres, il est possible d’établir la proportion de chaque bactérie présente dans l’intestin.

 

Le test nécessite une alimentation particulière 2 jours avant le RDV. Après ingestion des substances, un test respiratoire est effectué toutes les 20 à 30 minutes durant 2h à 3h (le protocole complet). Si la production de méthane ou d’hydrogène est supérieure à 20ppm durant les 2 premières heures suivi d’une augmentation, le test est positif au SIBO.

test respiratoire

Traiter le SIBO

Le traitement allopathique le plus courant est l’usage d’antibiotique. Cependant les études montrent que malgré un traitement aux antibiotiques, dans près de la moitié des cas le SIBO récidive. Les traitements antimicrobiens naturels montrent des résultats légèrement meilleurs durant la phase de traitement. Cependant à peine plus que la moitié des patients n’ont pas fait de récidive après le traitement botanique.

Cependant traiter la cause intestinale seule ne permet pas d’éradiquer le SIBO, le traitement doit être adapté à chaque individu selon la cause première provoquant le SIBO. La recherche continue sur cette maladie complexe.

L’approche du SIBO en naturopathie

La naturopathie se base sur 5 grands piliers :

  • Le vitalisme : favoriser l’énergie vitale
  • L’hygiénisme : favoriser une bonne hygiène de vie
  • L’holisme : concevoir l’humain dans sa globalité
  • L’humorisme : corriger le terrain (surcharges en toxines et carences nutritionnelles)
  • Le causalisme : corriger les causes profondes des déséquilibres

Dans ce sens, la naturopathie apportera 3 grands axes de travail. 

Calmer les symptômes

Le premier axe sera de calmer les symptômes de manière naturelle et respectueuse de l’organisme. Pour ce faire, il faudra :

  1. Assainir l’intestin grêle des bactéries pathogènes et/ou réduire la prolifération bactérienne de l’intestin grêle.
  2. Restaurer la barrière intestinale avec sa muqueuse et mucus protecteur afin de limiter la perméabilité intestinale qui provoque une réaction du système immunitaire, inflammation et carences.
  3. Réensemencer l’intestin avec de bonnes bactéries.

L’hygiène de vie générale

Le second axe de travail sera de revoir l’hygiène de vie générale afin de gagner en vitalité. La naturopathie part du principe que chaque individu est unique. Il sera donc nécessaire de trouver les méthodes adaptées à son organisme pour gagner en vitalité (soutien des émonctoires, méthodes d’élimination, mouvement, gestion du stress, décristallisation émotionnelle, rééquilibrage alimentaire…).

Investiguer sur la ou les causes profondes

Enfin le troisième axe de travail sera d’investiguer la cause profonde qui provoque le SIBO. Le but étant d’éviter la récidive du SIBO en corrigeant ses causes (faiblesse stomacale, déséquilibres hormonaux, hygiène de vie inadaptée…).

Sources

Ils m’ont fait confiance: 

detrait Amandine
18/01/2023
Sara est une naturopathe bienveillante et d’un professionnalisme très appréciable. Sujette à des soucis de reflux dans la gorge presque un an, elle a trouvé la solution, aujourd’hui je peux dire que je revis, et je la remercie énormément pour ça ! On continue avec d’autres problématiques, et je suis très confiante de la savoir près de moi. MERCI
Alice Pouly
09/12/2022
J’ai décidé de consulter Sara pour des problèmes de digestion ainsi que des problèmes de peau. J’ai trouvé son approche très bienveillante avec un protocole détaillé et bien expliqué qui permet de mettre en place facilement les changements à apporter ! Au delà du protocole de naturopathie, il y avait plein de conseils généraux sur l’alimentation et le bien-être qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de son corps 🙂 Mes problèmes de digestion ont disparu et ma peau s’est nettement améliorée ! Je recommande à 100% 🙂

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